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À  L'IMAGE  DE  DIEU

en développement

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Un film de Céline Dupuis

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"Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu."

(Genèse 1:27)

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En 2008, j'ai commencé à écrire des icônes à l'Atelier d'art sacré Saint-Jean Damascene créé par Ludmilla Tichenkova, iconographe d'origine ukrainienne, ayant appris l'art de l'icône auprès d'un prêtre dans un camps de concentration.  Après s'être formé à l'icône et à la fresque en Russie, son fils Jean-Baptiste Garrigou a repris la direction de l'atelier et de la paroisse de Père Nicolas, son père, à Saint-Jean-en-Royans sur les contreforts du Vercors, ainsi que sa sœur Marie-Noëlle Garrigou, iconographe et mosaïste.

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Le film se propose d'interroger le mystère de l'incarnation, incarnation qui crée la possibilité des images. Par la sacralisation de la bénédiction, l'icône est plus qu'une image, elle est présence. Elle est image de l'invisible.

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"Il est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création."

(Colossiens 1:15)

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À l'heure de l'instantané et de l'hyper-médiatisation prendre le temps de l'écriture d'une icône, goutte après goutte, permet de questionner la place et le sens de l'image.

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" L'icône est une école du regard, en cela elle s'oppose à l'idole.

L'idole arrête le regard qui ne peut aller au-delà de la représentation qu'elle propose. L'icône, par contre, n'enferme pas dans le visible, mais ouvre les yeux à l'invisible.

L'idole rend aveugle, l'icône rend voyant.

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L'icône nous fait entrer dans un monde qui n'est ni celui de la matière, ni celui de l'Esprit, mais un composé sans mélange de ces deux dimensions du réel. Elle ne décrit pas une histoire (celle des différents moments de la vie du Christ et des saints), elle n'est pas un tableau à thème religieux, elle est une vision du monde transfiguré." (Jean-Yves Leloup, L'icône, école du regard)

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